mardi 29 septembre 2015

Le voeu relatif à la mobilisation de la communauté de Paris en faveur de l'accueil des réfugiés prévoit l'ouverture de la médiathèque avant la fin de la mandature

A l'issue d'un long débat le vœu du Conseil de Paris de ce jour, 29 septembre 2015, a intégré les demandes formulées en conseil d'arrondissement et confirmé l'ouverture de la médiathèque avant la fin de la mandature, conformément à l'inscription du projet au plan d'investissement de la mandature :

  
Conseil de Paris

Séance des 28, 29 et 30 septembre et 1er octobre 2015

Sur proposition de l’exécutif


Vœu relatif à la mobilisation de la communauté de Paris en faveur de l’accueil des réfugiés


Considérant, le vœu relatif au devenir de l’ancien lycée Jean Quarré déposé par les groupes Socialiste et apparentés, le Groupe écologiste de Paris et le groupe Communiste-Front de Gauche ; le vœu relatif à l’accueil des réfugié-e-s déposé par Groupe écologiste de Paris ; le vœu relatif aux solutions d’accueil des réfugiés et d’accès aux soins, déposé par Danièle Simonnet ; le vœu relatif à la FASTI déposé par Danièle Simonnet,  le vœu relatif à l’Hôtel Pernety déposé par le groupe UDI-Modem ; le vœu relatif à l’ancien lycée hôtelier Jean Quarré déposé par le groupe UDI-Modem ;

Une arrivée de réfugiés sur le territoire parisien d’une ampleur inédite depuis plusieurs dizaines d’années

Considérant le préambule de la Constitution du 27 octobre 1946 qui dispose que : « Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d'asile sur les territoires de la République », la Convention de Genève de 1951 et la Déclaration universelle des droits de l'homme ;
Considérant la place et l’histoire éminentes de la Ville de Paris dans l’accueil des réfugié-e-s de tous horizons ;
Considérant que, depuis le début de l’année 2015 et tout particulièrement depuis le mois de juin 2015, de nouvelles personnes migrantes gagnent Paris, soit qu’elles soient primo-arrivantes en France, soit qu’elles arrivent depuis Calais après parfois un premier passage à Paris ; que si Paris est une ville-monde qui est depuis toujours un refuge pour les personnes les plus démunies, le nombre et le rythme des arrivées est exceptionnel, et qu’il est illusoire de croire qu’elles vont diminuer voire s’arrêter ;

Considérant que l’arrivée en Europe de migrants en provenance de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan, du Soudan, d’Érythrée, est due à des facteurs politiques et économiques; que ces populations constituées notamment de femmes et d’enfants présentent une extrême vulnérabilité et qu’elles peuvent être victimes de phénomènes d’exploitation et de traite des êtres humains ;

Considérant les particularités de la situation parisienne, qui a vu se constituer dans l’espace public des regroupements de migrants, pouvant dépasser 400 personnes ; que les conditions de vie sur ces campements ne permettent en aucun cas le respect de la dignité fondamentale des personnes ; que par ailleurs ces sites font courir à leurs occupants des risques importants en matière de sécurité ainsi que de santé publique ;

Une très forte mobilisation des services de la Ville, de l’État, des associations et des parisiens

Considérant que depuis juin 2015, huit opérations de grande envergure ont eu lieu permettant de mettre à l’abri plus de 2 200 personnes ; que ces opérations ont été conçues et mises en œuvre grâce à un intense travail de coordination entre les services de la Ville, de l’Etat ainsi que les associations mobilisées ; que chacune de ces opérations a donné lieu à des retours d’expérience visant à améliorer la réponse collective proposée aux personnes migrantes, notamment en matière d’hébergement, de manière à prévoir des lieux adaptés à une mise à l’abri et pour une durée  permettant à ces personnes d’engager leurs démarches sans rupture de prise en charge et de bénéficier ensuite d’une orientation vers le dispositif de prise en charge adapté ;

Considérant qu’ainsi, grâce aux réels efforts déployés, des solutions d’hébergement ont effectivement été proposées  aux  personnes présentes sur les sites au jour des différentes opérations ; qu’il n’en reste pas moins que les dispositifs sollicités - dispositif national d’accueil et hébergement d’urgence - sont totalement asphyxiés au vu d’une demande d’hébergement d’urgence très supérieure à l’offre ;

La nécessité de travailler à des solutions durables

Considérant la mobilisation de l’ensemble de la communauté de Paris pour l’accueil des réfugié-e-s et les centaines de contributions reçues à la suite de la Conférence citoyenne organisée le 10 septembre par la Mairie de Paris ;

Considérant la répartition des compétences entre l’État et la Ville, qui attribue la compétence première à l’État sur ces sujets ; que la Ville continuera de s’impliquer intensément sur ces sujets en complément de l’action de l’État,

Considérant le récent engagement du Président de la République en faveur de l’accueil des réfugié-e-s en France et mettant en avant « la responsabilité de chaque État membre [de l’Union européenne] et la solidarité de tous », que le plan de l’État en la matière prévoit sur le plan national la création de capacités d’accueil supplémentaires à hauteur de 24 000 places (CADA, hébergement et relogement) ; que l’Etat travaille à des déclinaisons locales de ce plan et qu’il conviendra d’apporter une attention particulière à l’effectivité de sa mise en œuvre dans des délais rapprochés,
Considérant par ailleurs que la situation actuelle ne doit ni être appréciée seulement à l’aune de l’urgence, ni être réduite à la seule question des migrants potentiellement ou effectivement demandeurs d’asile ; qu’en effet les dispositifs d’hébergement d’urgence concernent un public plus large ; que Paris, en lien avec l’ensemble de ses partenaires, a élaboré un Pacte parisien contre la grande exclusion afin d’apporter des réponses concrètes, et réaffirme plus que jamais l’ambition que porte ce Pacte ;

Considérant que l’ambition de la ville de Paris de prendre en charge tous ces publics dans des conditions dignes garantes de l’accès à l’ensemble de leurs droits est indissociable de l’ambition de réunir les conditions de leur intégration ; et que dans cette optique, il convient notamment de regarder lucidement l’état des dispositifs d’hébergement d’urgence et des personnes qui s’y trouvent ; qu’à ce titre, il doit être possible d’étudier rapidement la régularisation de publics sans-papiers présents depuis plusieurs années sur le territoire français, dans des centres d’hébergement d’urgence ;

Considérant l’émergence d’un très fort élan de solidarité pour l’accueil d’urgence et l’intégration des réfugié-e-s  qu’il convient d’accompagner et de pérenniser ;
Considérant la décision de plusieurs arrondissements de se déclarer « arrondissements solidaires pour l’accueil des réfugié-e-s » ;
Considérant que dans le contexte d’urgence humanitaire auquel Paris, comme toutes les métropoles d’Europe, doit aujourd’hui faire face, la mobilisation de locaux momentanément disponibles s’impose, dans tous les quartiers de la Capitale et sur l’ensemble du territoire national, dès lors qu’il s’agit à la fois d’assumer nos valeurs d’hospitalité vis-à-vis de populations en détresse, et de préserver l’ordre public, que la solidarité effective avec les réfugié-e-s ne peut se faire sans une implication de tous les arrondissements ; 

Considérant de manière plus générale que l’échelle parisienne ne peut être, à elle seule, appropriée pour apporter des réponses satisfaisantes à ces problématiques d’ampleur tant nationale qu’européenne ;


Sur proposition de l’exécutif, le Conseil de Paris émet le vœu :

- que la ville de Paris mobilise l’ensemble des moyens à sa disposition afin d’accueillir dans des conditions dignes et garantes de leur intégration les réfugié-e-s arrivant sur le territoire parisien en portant une attention particulière, comme ce fût le cas au cours des derniers mois, à la prise en charge des publics vulnérables, dont les familles, les femmes enceintes, les femmes isolées avec enfants et les mineurs non accompagnés ;

- que la ville de Paris contribue à la mobilisation de bâtiments et de foncier permettant l’ouverture rapide de nouveaux centres d’hébergement, que cet effort soit équitablement réparti sur le territoire parisien et que dans cette perspective toutes les mairies d’arrondissement identifient quels sites peuvent être mobilisés, que l’ensemble des institutions publiques disposant de bâtiments ou de foncier mobilisable contribuent au développement de cette offre, que cet effort soit équitablement réparti sur le territoire métropolitain ; 

- qu’une information régulière soit transmise aux maires d’arrondissement concernant le calendrier prévisionnel des aménagements effectués dans les sites du domaine intercalaire municipal, qu’il s’agisse des travaux permettant leur aménagement temporaire en centres d’hébergement ou des travaux préalables à leur destination finale ;  

- que, dans cette perspective, le site dit « Jean Quarré » dans le 19ième arrondissement : 
·   soit rapidement mis à disposition de l’État afin d’être transformé temporairement en centre d’hébergement géré par une association humanitaire après que les aménagements indispensables auront été réalisés, que pour ce faire l’État mette à l’abri les personnes actuellement présentes sur le site, et que les personnes particulièrement vulnérables fassent l’objet d’une prise en charge immédiate ;
·    soit dans un second temps restitué à la ville, afin de procéder aux travaux permettant la réalisation et l’ouverture dans la mandature d’une médiathèque conformément à l’inscription du projet dans le plan d’investissement

- que soient favorisés les échanges, les rencontres et  la co-construction de projets entre les réfugié-e-s, les habitants solidaires et les forces associatives au sein des centres d’hébergement ou de tout autre lieu de proximité pertinent à cet égard;

- que les personnes prises en charge par la ville de Paris hébergées temporairement à l’hôtel fassent l’objet du même accompagnement global, notamment en matière alimentaire, sanitaire et administrative, et que la capacité de prise en charge de ces personnes en centre d’hébergement soit développée

- que l’Etat présente au Conseil de Paris les moyens nouveaux qui seront mobilisés pour renforcer les plateformes d’accueil et d’accès aux droits des réfugié-e-s actuellement sous tension, soit en ouvrant de nouveaux lieux, soit en renforçant sensiblement les plateformes existantes ; et que soit créée en complément à ces plateformes une équipe mobile pluridisciplinaire dédiée permettant une prise en charge rapide quel que soit le lieu où se situent les personnes ;

- que l’ensemble des contributions des institutions, associations, entreprises, bénévoles, et citoyennes soient encouragées, valorisées et coordonnées avec les moyens mobilisés par la ville dans le cadre d’un plan d’action présenté en Conseil de Paris marquant la mobilisation de la communauté de Paris pour l’accueil des réfugiés ;

- que ce plan d’action permette de faire face à l’urgence notamment en matière d’hébergement, d’accès aux droits et aux soins de tous les migrants, et qu’il réunisse les conditions de l’intégration, que dans cette perspective le soutien aux associations œuvrant dans ce domaine fassent l’objet d’un soutien accru de la ville de Paris, et que Paris mobilise l’ensemble des acteurs susceptibles de soutenir financièrement ces initiatives ;

- que l’ensemble des moyens nécessaires à la mise en œuvre des mesures de ce plan d’action soient mobilisés dans le cadre du budget de la ville de Paris de l’année 2016, et que cet effort budgétaire ne se fasse pas au détriment du financement des autres interventions sociales de la ville

- que ces mesures soient étroitement articulées avec les efforts de l’État visant à accroitre sensiblement le nombre de places d’accueil disponibles et à réduire les délais d’instruction des demandes d’asile ;

- que les engagements pris dans le cadre du Pacte parisien de lutte contre la grande exclusion  pour l’ensemble des publics en situation de grande vulnérabilité soient respectés ;

- que la Maire de Paris continue de contribuer à la réflexion sur l’amélioration des dispositifs d’accueil et d’intégration des réfugié-e-s à l’échelon national et à l’échelon européen, et que dans cette perspective la question de l’opérationnalité des accords dits « de Dublin » soit posée ;

- qu’un bilan de l’ensemble des mesures mises en œuvre pour accueillir et intégrer les réfugié-e-s sur le territoire parisien fasse l’objet d’un bilan présenté en Conseil de Paris dans six mois.


lundi 28 septembre 2015

Communiqué de presse du 28 septembre 2015 sur l'accueil des réfugiés


A la veille d'une importante discussion en Conseil de Paris sur ce sujet les Amis de la Place des Fêtes ont estimé nécessaire de rappeler leur position sur l'occupation de l'ex-lycée Jean Quarré, l'accueil des réfugiés et le projet de médiathèque par le communiqué ci-dessous adressé à la Presse



Communiqué de presse

Lundi  28 septembre 2015

Paris 19e : « Les Amis de la Place des Fêtes » rappellent leur position sur l'occupation de l'ex-lycée Jean Quarré, l'accueil des réfugiés et le projet de médiathèque

 L’association Les amis de la Place des Fêtes

1) affirme sa pleine adhésion aux valeurs constitutionnelles de la république et notamment à son expression du droit d’asile, aux règles définies par les conventions de Genève relatives au statut des réfugiés, et confirme son attachement aux fondements du tissu de nos quartiers que sont l’accueil, la mixité et l’intégration ;

2) considère que cet accueil doit être réparti équitablement sur le territoire national et ne pas peser exclusivement sur les zones fragiles, et donc à Paris doit être partagé solidairement entre tous les arrondissements ;

3) constate que l’occupation actuelle de l’ancien lycée hôtelier Jean Quarré par plusieurs centaines de réfugiés (plus de 600 à ce jour) dans un bâtiment non adapté souffre de manière évidente d’un manque de professionnalisme dans l’organisation et la gestion, malgré les nombreux efforts des bénévoles et  des associations, et ne permet pas d’offrir des conditions décentes de vie aux occupants. Il est donc urgent que l’accueil des réfugiés puisse se faire dans le respect des règles sanitaires et de sécurité, et tienne compte de l’environnement habité, notamment de la présence à proximité immédiate d’un collège, d’une crèche et d’une PMI-halte garderie.

En conséquence, nous considérons que l’implantation sur le site d’un centre d’hébergement d’urgence provisoire ne peut s’envisager qu’à condition :
- que le nombre d’occupants soit limité aux capacités d’accueil du bâtiment ;
- que le bâtiment soit mis en sécurité, doté de conditions d’accueil convenables, et géré par une association humanitaire aux compétences reconnues ;
- que le lien des habitants et associations du quartier avec les réfugiés soit favorisé et encouragé ;
- que cette implantation soit réellement conçue comme temporaire et ne compromette pas le projet de réalisation sur ce site de la médiathèque, dont l’implantation sur la place des Fêtes a été inscrite en décembre dernier au plan d’investissements de la mandature ; en conséquence, des solutions d’hébergement alternatives doivent dès maintenant être envisagées et anticipées pour permettre à échéance de deux ans environ le démarrage du chantier de la médiathèque.

Conformément au vœu unanime du conseil municipal du 19ème arrondissement, l’association APDF demande donc que le calendrier de transformation du bâtiment en médiathèque soit fixé dans les meilleurs délais (études consultation projet) pour permettre l’ouverture en 2020 d’un équipement très attendu par les habitants. (Cf Lettre adressée à la Maire de Paris et relance ce jour, auprès de M. Bruno Julliard, 1er adjoint en charge de la Culture).

Elle demande également que face aux conditions indignes d’occupation du lycée Jean Quarré qui se dégradent de jour en jour, la Ville et la Préfecture mandatent d’urgence des associations humanitaires pour répondre aux besoins élémentaires comme l’alimentation et la santé. 


        Jean-Claude Convert, Président                                               Monique Gaspérini, Vice-Présidente

Contact
amis@placedesfetes.fr 


mardi 22 septembre 2015

Suite de la concertation sur le réaménagement de la Place des Fêtes


Le prochain atelier participatif relatif au réaménagement de la Place des Fêtes (et plus précisément au coeur de place) se tiendra le 


lundi 28 septembre à 19h 
à l'Ecole maternelle 2, rue des Bois

Pour participer à cet atelier, n’oubliez pas de vous inscrire à placedesfetes@traitclair.fr

Retenez également la date de l'atelier suivant, fixée au  jeudi 15 octobre à 19 h.

Si vous ne l'avez pas reçu vous pouvez retrouver le compte-rendu du premier atelier de la seconde phase de la concertation, engagée après la votation de la fin de l’année dernière, qui s'est tenu le 24 juin dernier, en cliquant ici.



Tous les documents et compte-rendus antérieurs sur la concertation peuvent être consultés sur le site de la Maison de la Place des Fêtes : http://www.mpdf.fr/reamenagement-place-des-fetes

Nous vous rappelons par ailleurs que le réaménagement de la Place des Fêtes s’inscrit dans le cadre de l’opération de rénovation de sept places parisiennes : Réinventons nos places !

Cette opération s’accompagne d’un appel à propositions sur le site Idée.paris.fr (celui qui sert de support au budget participatif) https://idee.paris.fr/ ouvert sur ce sujet jusqu’au 25 septembre 2015.

Hâtez-vous de déposer sur ce site de nouvelles idées pour notre place, et/ou de soutenir et commenter les idées déjà proposées.
Actuellement sur les 310 idées déposées pour les 7 places, seules 15 concernent la Place des Fêtes :

des assises confortables pour la Place des Fêtes (22/09/2015) ;
 améliorer la liaison entre la Place des Fêtes et la rue Jean Quarré (préparer l’accès à la médiathèque « Place des Fêtes » prévue avant fin 2020 (20/09/2015) ;
 analyse Place des Fêtes et Les Fêtes, c’est pas folichon (18/09/2015) – il s’agit de la même idée présentée 2 fois ;
- agrandir le square Mgr Maillet (03/08/2015) ;
- favoriser le vélo sur la Place des Fêtes (30/07/2015) ;
un kiosque d’information sur la place pour présenter, expliquer et échanger sur le projet  (21/07/2015) ;
- la déambulation ludique connectée (17/07/2015) ;
- une vaste place qui rayonne autour d’un périmètre le plus étendu possible (13/07/2015) ;
- la Pyramide c’est au Louvre (07/07/2015) ;
- repenser les rues autour de la place (06/07/2015) ;
- la charte des Amis de la Place des Fêtes (04/07/2015) ;
- rendre son nom à la Place des Fêtes (24/06/2015) ;
 parc (agrandissement) (23/06/2015) ;
- végétation (22/06/2015).

Vous pouvez également vous rendre jusqu’au 25 septembre dans les mairies des arrondissements concernésdont celle du 19ème et déposez vos contributions et remarques sur le registre ouvert à cet effet.

Rappel des sites d’information sur le réaménagement des places et la concertation :

Au titre de la Place des Fêtes plusieurs documents peuvent être consultés :

vendredi 18 septembre 2015

Budget participatif parisien


NOUVEAU : 

la possibilité de voter seulement par Internet est prolongée
jusqu'au 26 septembre 2015

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Comme vous le savez, les projets proposés sur le site de Jean Quarré par les Amis de la Place des Fêtes (Le Vox) et nos amis du collectif Babylone  (le Cube) n’ont pas été retenus pour être soumis au vote des Parisiens.

Mais bien d’autres projets intéressent l’amélioration de notre cadre de vie, dans un environnement proche de la Place des Fêtes (rue de Bellevue, rue des Fêtes, livres enfants multilingues, placette Fessart, …) ou sur le reste de l’arrondissement. Pour le 19ème arrondissement 47 projets ont été retenus au sein desquels vous pouvez choisir les dix qui ont votre préférence. Le budget d’investissement prévu pour l’arrondissement est de 3 millions d’euros.



Vous trouverez sur le site du budget participatif en cliquant ici en cliquant ici 
des informations plus précises sur chacun des projets, notamment l’évaluation de son coût.

Par ailleurs, vous pourrez choisir les 10 projets que vous préférez parmi les 77 projets retenus sur Tout Paris (projets d’envergure ou qui portent sur plusieurs arrondissements) en cliquant ici
Le budget d’investissement prévu pour les projets Tout Paris s’élève à 37,3 millions d’euros.

Il vous reste deux jours pour voter :

- soit en ligne par Internet sur https://budgetparticipatif.paris.fr

- soit par bulletin papier sur le Parvis de la Mairie du 19ème, samedi de 14 h 30 à 18 h 30, au Centquatre-Paris (5 rue Curial 75019) jusqu’à dimanche 19 h et à l’Espace sportif Pailleron (32 rue Edouard Pailleron 75019) jusqu’à dimanche 18 h
et dimanche sur le marché de la Place des Fêtes, de 11 h à 12 h 30


Voeu adopté à l'unanimité par le Conseil d'arrondissement du 14 septembre 2015

Le Vœu présenté par François Dagnaud, Maire du 19ème arrondissement et les groupes de la majorité municipale a été adopté à l'unanimité lors du conseil d'arrondissement du 14 septembre 2015. Le lendemain il a été présenté et commenté lors d'une réunion qui a réuni environ 250 personnes à l'école de la rue Eugénie Cotton :
TEXTE DU VŒU
Vœu présenté par François Dagnaud, Maire du 19e, Roger Madec, Dan Lert, Sergio Tinti et les groupes de la majorité municipale (socialistes et apparentés, écologiste et citoyens, communiste-Front de Gauche) relatif à l’occupation et au devenir de l’ancien lycée hôtelier Jean Quarré.
Depuis des mois, affluent aux portes de l’Europe des réfugiés venus de Syrie, d’Irak, d’Afghanistan du Soudan, d’Érythrée fuyant les guerres et les dictatures.
Notre ville est directement concernée. Paris constitue un point d’arrivée ou de passage de milliers de migrants. Les besoins humanitaires sont de plus en plus importants et les places d’hébergements créés restent insuffisantes.
L’ancien lycée hôtelier Jean-Quarré, situé à proximité de la Place des Fêtes, a été investi dans ce contexte le vendredi 31 juillet par un groupe de réfugiés amenés sur place par le collectif « La Chapelle en lutte » à la sortie des locaux précédemment occupés de l’association « Ni Putes Ni Soumises ».
Si la Ville a immédiatement demandé au collectif de quitter les lieux et de communiquer une liste des personnes présentes, afin de pouvoir prendre en charge les situations les plus urgentes et d’accompagner et d’orienter utilement toutes les autres, c’est une fin de non recevoir qui a été opposée à ces demandes. Pour autant, malgré l’engagement de la Ville de Paris et en l’absence en nombre suffisant de lieux d’accueil de prise en charge et d’hébergement et pour ne pas risquer de favoriser l’installation d’un nouveau campement « sauvage » dans nos rues aggravant la précarité et les problèmes de santé des personnes, il n’était pas possible de renvoyer à la rue ces personnes en grande fragilité.
Dans le contexte d’urgence humanitaire auquel Paris, comme toutes les métropoles d’Europe, doit aujourd’hui faire face, la mobilisation de locaux momentanément disponibles s’impose, dans tous les quartiers de la Capitale et sur l’ensemble du territoire national, dès lors qu’il s’agit à la fois d’assumer nos valeurs d’hospitalité vis-à-vis de populations en détresse, et de préserver l’ordre public.
L’ancien lycée Jean Quarré - momentanément inutilisé en dehors de l’accueil de classes relais rattachées au collège Guillaume Budé et dans l’attente de l’engagement du projet de Médiathèque inscrit dans le Programme d’Investissement de la mandature de Paris - figure dans la liste d’immeubles que la Ville se propose de mettre à disposition de la Préfecture, pour être provisoirement utilisé en centre d’hébergement d’urgence. Mais il est indispensable que les capacités d’accueil soient équitablement réparties sur le territoire parisien.
Tous les arrondissements de Paris doivent contribuer à égalité pour répartir l’accueil. L’impérieuse solidarité avec les réfugiés ne peut se faire sans une implication de tous les territoires, une réelle égalité entre les quartiers.
L’honneur de Paris, sa vocation humaniste et universaliste, pèsent dans la volonté de notre Ville d’être au rendez-vous que l’Histoire donne à nos consciences européennes. Le 19e arrondissement, où tant de familles portent la mémoire de l’exil, de l’exode et de la résistance à l’oppression, revendique sa place dans le réseau des villes solidaires qui se met en place. Il faut saluer et se réjouir des bonnes volontés locales et des soutiens bienveillants qui se proposent de venir en aide aux réfugiés, quand bien même la désorganisation actuelle du site rend très difficile la mobilisation indispensable des engagements citoyens et associatifs. Il faut aussi savoir entendre les inquiétudes de riverains, qui sont prêts à assumer leur devoir d’hospitalité à la condition que le site soit sérieusement géré et que son fonctionnement ne porte pas préjudice au respect qui est dû à leurs propres conditions de vie, compte tenu de la proximité immédiate d’immeubles habités, du collège Budé, d’une halte-garderie et d’une crèche.
Or, l’occupation actuelle fait obstacle à la transformation provisoire de Jean Quarré en centre d’hébergement ouvert à des réfugiés, digne de ce nom. Si aucun recensement des présents n’a été autorisé, les observateurs évoquent la présence de plus de 400 personnes, alors que la Préfecture évalue à 80 la jauge acceptable pour ces locaux. Aucun aménagement en centre d’hébergement n’est possible en l’état alors même que cet ancien lycée n’a jamais été conçu pour héberger de façon permanente autant de personnes. Les installations sanitaires, les règles de salubrité et de sécurité, la gestion des déchets,… le minimum n’est pas en place. Cette promiscuité accélère la dégradation tangible de la situation à l’intérieur comme à l’extérieur. Les réfugiés sont les premières victimes de l’inertie.
La Mairie de Paris a pris une initiative utile le 24 août en rappelant que l’actuelle occupation de ses murs restait illégale, en rendant publique une liste de consignes de sécurité et en rappelant qu’il revenait à la Préfecture de prendre en charge le centre d’hébergement d’urgence.
Le temps presse de tracer des perspectives claires pour le présent et pour le devenir de Jean-Quarré, dont la transformation actée en médiathèque doit achever la requalification engagée du quartier de la Place des Fêtes. Des engagements ont été pris en ce sens pour répondre aux besoins d’équipements culturels de ce quartier populaire.
Le Conseil du 19e se déclare « arrondissement solidaire » et émet le vœu que :


  • L’Etat soit rapidement en capacité de prendre en charge le site et d’y ouvrir un centre d’hébergement provisoire, après que les aménagements indispensables auront été réalisés, pour héberger dans des conditions décentes environ 80 réfugiés ;
  • Ce lieu permette la prise en charge sanitaire sociale et administrative des réfugiés ou migrants ;
  • Pour ce faire l’Etat organise la mise à l’abri dans les jours qui viennent de tous les migrants actuellement réfugiés sur le site;
  • Une association humanitaire soit mandatée pour prendre en charge la gestion de ce site, afin de garantir la dignité des hébergés, la viabilité du centre et sa bonne insertion urbaine dans un environnement habité ;
  • Les habitants solidaires et les associations volontaires soient associés à l’accompagnement des réfugiés hébergés ;
  • La Maire de Paris poursuive la mobilisation de la Ville et du Département afin de mettre à disposition de la Préfecture des lieux d’accueil et d’hébergement des réfugiés dans tous les arrondissements de Paris. Au-delà de l’urgence, le 19e restera solidaire dans la recherche de solutions durables si elles s’avèrent nécessaires ;
  • La Ville lance d’ici la fin de l’année 2015 le concours d’architecture portant sur la transformation de l’ancien lycée Jean-Quarré en médiathèque, pour permettre un démarrage effectif des travaux à l’été 2017 et l’ouverture de la Médiathèque dans le courant de la mandature, en cohérence avec l’inscription du projet au PIM 2014/2020.

dimanche 13 septembre 2015

Les Amis de la Place des Fêtes rappellent leur position sur l'occupation de l'ex lycéee Jean Quarré, l'accueil des réfugiés et le projet de médiathèque


Dès le début de l'occupation de l'ex-lycée Jean Quarré par des réfugiés, Les AmisPDF ont adressé des courriers au Maire du 19ème (message du 6 août) et à la Maire de Paris ( courrier du 21 août) pour exprimer leurs inquiétudes et interrogations sur les conditions d'accueil des réfugiés et sur le projet de médiathèque prévu sur le site. Ils ont également été reçus en entretien par le Maire du 19ème le 4 septembre.



Lors du Forum des associations et des sports, ils ont diffusé samedi 12 septembre un tract résumant leur position.  Cliquez ici pour accéder au tract

Lundi soir, un vœu sera présenté par le Maire au conseil d'arrondissement du 19ème, et le lendemain mardi 15 septembre une réunion publique sera organisée par la Mairie à l'école primaire de la rue Eugénie Cotton à 19 h 30.

En attendant la réunion publique de mardi organisée par la Mairie, vous pouvez toujours découvrir ou revoir les reportages consacrés au sujet de l'accueil des réfugiés à Jean Quarré (cf. article ci-dessous consacré aux Amis de la Place des Fêtes et au site de Jean Quarré dans les médias).

Annonce par la Mairie de la réunion publique du 15 septembre :







Les Amis de la Place des Fêtes et le site de Jean Quarré dans les médias

Plusieurs reportages ont été diffusés ces derniers jours par les médias sur la situation des réfugiés et l'occupation de l'ex-lycée Jean Quarré : 

Emission d'Envoyé spécial (France 2) du 10 septembre 2015, avec une courte séquence consacrée aux Amis de la Place des Fêtes. L'émission est encore visible quelques jours en replay (Envoyé Spécial 10 septembre 2015) :
http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/envoye-special/envoye-special-du-jeudi-10-septembre-2015_1068565.html

- Journal de 19 h 30 d'Arte du 13 septembre 2015 
http://www.arte.tv/guide/fr/emissions/AJT/arte-journal?autoplay=1&vid=057055-074_PLUS7-F

ainsi que les compléments présentés sur le site de la chaîne (notamment les déclarations de Bruno Julliard) :
http://info.arte.tv/fr/laccueil-des-refugies-en-france-0

Journal 12/13 de France 3 Ile-de-France du 14 septembre 2015
http://pluzz.francetv.fr/videos/jt_1213_paris_ile_de_france_,128443389.html


jeudi 10 septembre 2015

Forum des Associations et des sports du 19ème arrondissement

Un Forum bien arrosé, mais propice aux rencontres et aux discussions :




N’oubliez pas que ce samedi 12 septembre 2015 de 11 h à 18 h, pour la seconde année consécutive, la Place des Fêtes accueillera le

Forum des Association et des sports 
du 19ème arrondissement

Et on l’espère, avec autant de succès que l’an dernier.
C'est une belle occasion pour les associations de se faire connaître et pour chacun de rencontrer et découvrir d'autres associations …

Les Amis de la Place des Fêtes seront bien sûr présents sur la Place où ils tiendront un stand. Venez nous retrouver pour échanger sur nos projets pour la place et la médiathèque de Jean Quarré, la situation d’occupation actuelle de ce site par les migrants, la création d’un centre d’hébergement d’urgence temporaire, les projets du budget participatif, ...




Au cours de cette journée vous aurez également la possibilité de voter pour les projets proposés au Budget Participatif de Pariset de participer au lancement du Comité Local pour la réussite des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.